Le cinéaste, auteur et polémiste québécois Pierre Falardeau est décédé d'un cancer à l'âge de 62 ans.
M. Falardeau s'est éteint vendredi soir à l'Hôpital Notre-Dame, à Montréal. Il laisse dans le deuil sa conjointe et ses trois enfants.
En entrevue au Journal de Québec au début du mois, il a parlé de sa maladie dans son style flamboyant habituel. «Je suis malade comme un esti de chien», avait-il alors déclaré, expliquant ainsi pourquoi il ne participerait pas au Moulin à images, cet événement soulignant le 250e anniversaire des Plaines d’Abraham.
Souverainiste réputé pour ses prises de position radicales et son langage coloré, Pierre Falardeau, né le 28 décembre 1946, a réalisé des films satiriques comme ceux de la série Elvis Gratton et d'autres beaucoup plus sérieux comme 15 février 1839, mélangeant documentaires et fiction.
Formé en anthropologie, il a réalisé son premier court métrage, Continuons le combat, en 1971, qui dresse un parallèle entre la lutte sportive et l'identité politique des Québécois.
Le film qui le fera connaître comme cinéaste engagé, Pea Soup, est sorti en 1978, après six ans de travail, sans aide de l'Office national du film et sans rémunération. Le long métrage documentaire, qui fait ressortir l'aliénation des Québécois face au pouvoir économique, a été tourné dans des usines et donne la parole aux ouvriers.
En 1981, Pierre Falardeau réalise la première des aventures comiques d'Elvis Gratton, fédéraliste grossier joué par son ami le comédien Julien Poulin.
Outre son oeuvre cinématographique, il a publié quelques essais dont La liberté n'est pas une marque de yogourt, aux Editions Stanké, en 1995, Les boeufs sont lents, mais la terre est patiente, chez VLB éditeur, en 1999.
Ne manquez pas à 16h et à 19h sur LCN la dernière entrevue accordée par Pierre Falardeau à Denis Lévesque
M. Falardeau s'est éteint vendredi soir à l'Hôpital Notre-Dame, à Montréal. Il laisse dans le deuil sa conjointe et ses trois enfants.
En entrevue au Journal de Québec au début du mois, il a parlé de sa maladie dans son style flamboyant habituel. «Je suis malade comme un esti de chien», avait-il alors déclaré, expliquant ainsi pourquoi il ne participerait pas au Moulin à images, cet événement soulignant le 250e anniversaire des Plaines d’Abraham.
Souverainiste réputé pour ses prises de position radicales et son langage coloré, Pierre Falardeau, né le 28 décembre 1946, a réalisé des films satiriques comme ceux de la série Elvis Gratton et d'autres beaucoup plus sérieux comme 15 février 1839, mélangeant documentaires et fiction.
Formé en anthropologie, il a réalisé son premier court métrage, Continuons le combat, en 1971, qui dresse un parallèle entre la lutte sportive et l'identité politique des Québécois.
Le film qui le fera connaître comme cinéaste engagé, Pea Soup, est sorti en 1978, après six ans de travail, sans aide de l'Office national du film et sans rémunération. Le long métrage documentaire, qui fait ressortir l'aliénation des Québécois face au pouvoir économique, a été tourné dans des usines et donne la parole aux ouvriers.
En 1981, Pierre Falardeau réalise la première des aventures comiques d'Elvis Gratton, fédéraliste grossier joué par son ami le comédien Julien Poulin.
Outre son oeuvre cinématographique, il a publié quelques essais dont La liberté n'est pas une marque de yogourt, aux Editions Stanké, en 1995, Les boeufs sont lents, mais la terre est patiente, chez VLB éditeur, en 1999.
Ne manquez pas à 16h et à 19h sur LCN la dernière entrevue accordée par Pierre Falardeau à Denis Lévesque